Nous nous retrouvons avec un groupe de dégustateurs éclairés sur cette verticale. Au programme, 7 vins sur des millésimes assez récents, on poussera jusqu’à 2013 pour apprécier des cuvées à leurs apogée. Le travail pédagogique de la soirée va se porter sur le potentiel de garde des vins et la comparaison des uns et des autres par rapport à ce que la nature a laissé au vigneron pour faire la cuisine.
Allez c’est parti pour une soirée très sérieuse sur de très beaux vins.
Voilà une soirée qui se termine, les analyses sensorielles dans la salle ont fortement progressées, le sérieux des dégustateurs étaient au rendez-vous pour apprécier cette belle verticale.
Pour ma part 2016 et 2015 ont un fort potentiel de garde, des vins très équilibrés, il leur faudra du temps pour être à leurs apogées, malgré qu’ils soient déjà très agréables aujourd’hui. Oublions 21019, 2018, 2017 en phase d’équilibre harmonieux, car 2014 et 2013 sont prêts pour être appréciés comme il se doit.

Un grand merci à Jean-Louis Coste pour nous avoir préparé cet atelier qui démontre bien que la Côte-Rôtie dans les parcellaires, c’est vraiment superbe !
Didier
Jean-Louis COSTE-CLEMENT
Bonjour,
Je n’étais pas inquiet mais vos commentaires confirment que je ne me suis pas trompé et qu’il y avait un intérêt. Intérêt pédagogique dans l’impact du millésime et du vieillissement en bouteille, qui amplifiait les écarts car les millésimes les plus vieux n’étaient pas les plus riches au départ. Je ne suis pas surpris que 2016 soit le gagnant !
Mais il faut aussi se faire plaisir et c’était l’occasion d’approcher un beau terroir de Côte rôtie …
Ca y est, les ateliers sont passés et du coup on a calé ceux de l’an prochain en cherchant toujours à vous emmener sur de nouveaux chemins mais chut… Cette année il y avait une verticale en Viallière et une horizontale 2020 chez Gaillard, l’an prochain on fait une diagonale ?
Merci à Didier et Hervé, et à tous ceux que je ne connais pas !
Didier
Hello Jean Louis merci pour ton retour , tu fais pari de la famille à trés bientôt didier
Marie
Une magnifique verticale Côte-Rôtie sur un parcellaire le lieu-dit « La Viallière » du domaine de Bonserine.
Nous avons découvert un terroir unique de micaschiste décomposé qui donne aux vins une structure et une belle personnalité. De vins très fins avec des nez riches et complexes. Les mises en bouches sont soyeuses avec une belle fraîcheur et des tannins doux surtout sur les vieux millésimes. Des vins équilibrés avec une jolie rondeur et beaucoup d’élégance.
Un atelier technique pendant lequel nous avons constaté l’influence du climat sur les millésimes et qui nous a permis de d’apprécier le terroir et le merveilleux travail du vigneron. Merci à Didier à Hervé et à Jean-Louis Coste pour avoir pensé et préparé cette belle soirée de dégustation.
Alexandra
Quel bonheur une verticale Côte Rôtie surtout sur un parcellaire, rien de mieux pour se rendre compte de l’impact du climat sur le rendu final ! J’ai beaucoup aimé le 2019 très prometteur, et ayant eu la chance de pouvoir regoûter le 2014 quelques jours après l’atelier je peux dire qu’il n’avait rien perdu de son charme et était toujours sur le fruit, tout en finesse.
Merci Didier/ Hervé et Jean-Louis pour ce magnifique atelier, belle découverte que le domaine de Bonserine !
TOURNAY Juliette
Superbe atelier Prestige en verticale Côte-Rôtie du domaine de Bonserine « La Viallière ». 7 cuvées exceptionnelles avec la même précision de travail dans les bouteilles, mais nous avons pu capter l’effet du millésime qui s’exerce et qui rend singulière chaque année. cela joue également sur sa conservation, et sur la période où les cuvées sont les meilleures à déguster. Mon coup de cœur va vraiment pour le 2016 qui était vraiment à son top au moment de la dégustation, même si les autres années étaient déjà d’un très haut niveau. Une soirée encore enrichissante, qui permet de bien comprendre et ressentir l’effet de la météo sur les raisins, sans oublier le plaisir de faire une verticale sur une appellation aussi prestigieuse et plaisante. Je découvre ce domaine qui fait un travail vraiment à souligner. Merci pour cette soirée!
Frédéric MARTIN
C’est la 2° verticale que j’ai l’occasion de faire avec la PCVT (1e sur Alsace) et en plus sur une appellation un peu « mythique » pour moi que je ne connaissais pas. Je suis toujours autant frappé par les écarts entre les millésimes! On reconnait néanmoins la « patte » du vigneron au fil les années, qui a su compenser les caprices du climat. Le lien fait avec la météorologie de l’année et l’impact sur les raisins et donc le vin était vraiment intéressant.
Merci à Didier et Hervé pour leurs leçons sur la dégustation (terroir, puis fruit, puis plaisir) et le lien entre terroir et la sensation en bouche (le haut, le bas, la pointe de langue, l’importance de la salivation et la physico-chimie associée…). Mon tiercé dans l’ordre: 2016 que j’ai adoré, puissant mais équilibré, le 2019 puissant et fruité qui promet beaucoup , le 2013 même si on pouvait effectivement sentir qu’il était un peu au bout du chemin.., .Au global une appellation que j’ai découverte et très « attachante » avec beaucoup de puissance mais pas trop, du fruit, des épices, parfois du fumé…
Samuel
Superbe verticale, on a pu voir comment les vins pouvaient changer. Le tanin présent sur les premières bouteilles, il est tombé à partir de 2017 . Sans doute mon préféré avec une note de confiture de fraises.
Encore un atelier où l’on a progressé
J’ai dégusté le 2018 le lendemain soir avec des suprêmes de pintade, il n’avait pas bougé .
Merci Didier et Hervé
Yves S
Nous voilà plonger au coeur de la DGS avec cette verticale.Nous avons pu comprendre comment comment appréhender le potentiel d’un vin : Picotement en bout de langue,tannins en bout de bouche,salivation en haut de bouche après dégustation. Nous étions sur des sol Mica-schistes avec cette côte rôtie : le vin est droit,fluide et tout se passe en bas. C’est le côté volcanique de l’affaire
L’aspect métro est toujours à prendre en compte pour comparer l’évolution des cuvées dans le temps.
On l’a bien compris avec le 2016 et 2015,mais aussi 2019 et 2018. Le 2015 m’a fait pense au 2017.J’y retrouve amertume et tannins. Le 3014 reste sur le fruit prêt à boire.Notond des variations de persistance en bouche (2019vs 2013) Le grand marqueur de cette verticale est bien évidemment l’acidité,mais aussi les tannins marqueur d’une certaine maturité.
Merci à l’équipe , à Hervé et Didier
Comme Didier l’a dit, nous avons franchi une étape importante avec cette verticale,une marche qu’il nous aidera à monter en étapes successives
Jean-Pierre
Je m’associe à tous les commentaires unanimes sur la qualité des vins de cette soirée « prestige ».
Au-delà de la qualité des vins proposés, je retiendrai de cette soirée l’approche pédagogique proposée par Didier et Hervé. Grâce au déroulé de la soirée appuyé par un support visuel toujours de qualité, nous avons pu découvrir ou mieux appréhender différents points de la dégustation géo sensorielle.
Quelques verbatims relevés pendant cette soirée :
– « Tout se passe vers le bas » (de la bouche !) synonyme de terroir volcanique (merci les micaschistes), « si ça se passe vers le haut, alors le terroir est plutôt calcaire ».
– « Il faut saliver … », « certaines personnes salivent plus que d’autres ». Sur ce sujet
la présentation d’Hervé sur l’interaction entre salive et tanins a été très instructive.
– « A la première bouche, on analyse le terroir; à la deuxième, on analyse le fruit et à la troisième on déguste pour le plaisir 😉 »,
Encore une fois, la qualité des vins (j’ai eu un coup de cœur pour le 2106) ainsi que l’enthousiasme de Didier et d’Hervé nous donne la possibilité de passer d’agréables soirées tout en progressant.
Anthony
Toujours très sympa ces ateliers verticale. En plus, le faire sur un parcellaire Côte-Rôtie, quel bonheur et toujours très instructif pour comparer les années, sentir le potentiel des millésimes et apprécier la main du vigneron pour sortir de belles cuvées même avec une année où la météo n’est pas au rendez-vous.
On sent bien que le terroir micaschiste donne au vin une complexité qui se passe sous et sur les côtés de la langue, le palais est assez absent. C’est droit et fluide. Ces arômes de fruits noirs (mure, cerise), de fumé, cette touche d’élevage qui enrobe le tout, de très beaux résultats dans tous nos verres.
J’ai bien aimé :
– le 2019 qui montre un beau potentiel avec tous ses marqueurs et la chance de pouvoir l’apprécier dès maintenant
– le 2016 qui montre un équilibre harmonieux, léger fumé avec de la puissance et une certaine élégance
– le 2014 qui montre un vin harmonieux à maturité
Merci à Didier/Hervé et Jean-Louis pour l’organisation de cette belle verticale.
Eddy
Verticale ou plutôt voyage dans le temps de 2019 à 2013 sur une parcelle de la Côte-Rôtie travaillée par le Domaine Bonserine.
A titre perso je n’ai pas la chance d’avoir de Côte-Rôtie dans ma cave et ce n’est pas par manque d’attirance pour cette appellation ! Néanmoins j’ai vite été séduit par les vins, le 2019 étant déjà puissant, frais et fruité (cerise majoritaire). J’avais pris le fond d’une bouteille et le lendemain midi il a enchanté notre repas.
Ensuite on a remonté le temps et c’est la météo particulière à chaque année qui a apporté sa touche finale sur un cépage, un terroir, une vinification et un élevage identiques. Mais aucun doute que la patte du vigneron est venue corriger les aspects parfois négatifs de la météo (2014 par exemple).
J’ai aimé toutes les années, les vins sont francs, complets, riches tout en état fluides. On retrouve toujours du fruit (rouges et noirs), un peu de fleurs, des notes de réglisse et parfois de la gaufre (2017) ou de la fumée (2016). J’ai aimé les tanins discrets et l’acidité furtive.
Je remercie la PCVT pour cet atelier prestigieux et Cave Coste pour le choix des vins.
Reste pour moi à découvrir, toujours en Côte-Rôtie, un terroir plus au sud.
Hervé
Eddy, regardes ce que nous avons dégusté sur le domaine Pierre Gaillard avec G1/G2
OLIVIER Dominique
Que dire de plus que ce qui a été dit!!! Très belle soirée avec cette verticale , on prend bien conscience de l’importance du terroir et du climat sur chaque millésime . J’ai apprécié le 2013 et le 2017. Merci pour toutes ces découvertes.
Marie Lise
Sur cet atelier très instructif pour l’effet du terroir volcanique, sur la mise en bouche ainsi que les effets de la météo sur la fraîcheur ou la puissance, mon millésime préféré est le 2014, qui est très harmonieux, alliant fraîcheur, bonne acidité, finesse. Notes de fruits rouge avec un parfum caramel, que j’ai bien apprécié . J’ai placé le 2016 en second pour sa rondeur, puis en 3eme le 2017.
Pascal
Belle verticale de Côte Rôtie sur ce parcellaire de vieilles vignes La Vialliere du domaine de Bonserine. On découvre la côte brune sur du mica schiste, après la côte blonde du domaine Pierre Gaillard. Concentration de fruits noirs, épices, cannelle, poivre, réglisse, cassis, violette, je dirai que la force s’oppose à la finesse suivant les millésimes, et pour ma part le 2016 se distingue très nettement par un très bel équilibre, avec la complexité aromatique davantage mise en valeur. On en redemande !
Emmanuel
Décidément très instructifs ces verticales où l’on peut avant tout se concentrer sur les aspects techniques comme évaluer l’impact du climat de l’année sur le millésime, et mieux comprendre les potentiels de gardes. Et, qui plus est sur le côte-rôtie ‘La Vallière’ du très bon domaine de Bonsérine, quelle belle soirée !
Préférence indéniable pour l’année 2016 avec des notes fumées au nez et en bouche, plus de puissance, du fruit et une belle acidité caractéristiques d’un millésime plus chaud mais d’un grand millésime ! Merci PCVT et merci J-L Coste pour l’atelier et la découverte du domaine.
Pascal Dugué
Bel ascenseur émotionnel dans les vignes de la côte rotie. Cette verticale nous a permis de voir à quel point le climat joue un rôle essentiel dans la fabrication des vins. Dans cette variation j’ai particulièrement apprécié le 2016, le 2013 ne me laissera pas un souvenir impérissable mais compte-tenu du climat de cette année la il faut saluer le travail réalisé. Les autres années ont quant à elles apporté des notes épicées et fruitées avec plus ou moins de fraîcheur mais toujours cette complexité et cet équilibre qui nous fera revenir déguster les vins du Domaine de Bonserine
Merci pour cette belle soirée.
JEAN MICHEL
Belle soirée encore à la découverte du Domaine de Bonserine à travers une Verticale de l’appellation » La Viallière ».
Ces dégustations en verticale sont passionnantes ,car elles nous rappellent l’importance majeure des saisons , et la nécessité d’adaptation perpétuelle ses vignerons à ces conditions .
Elles nous permettent en outre de comprendre comment évoluent les vins d’une appellation , et de savoir aussi si on pourra ou non les garder .
L’assemblage de 97% de syrah et de 3% de Viognier est aussi intéressant à connaitre
tout comme la mise en bouteille après 22 à 36 mois d’élevage.
Et alors et surtout l’importance de l’acidité en bout de langue qui nous informe sur l’avenir et la durée potentielle d’un vin .Et la on l’a bien sentie , en particulier sur le 2019 , 2018,2017 et 2015 .
Le 2019 est fougueux avec un nez puissant ,des arômes intenses et même s’il n’est pas encore dégrossi , il me plait bien .
Mais j’ai préféré dans l’ordre le 2016 , qui est chaud , enveloppant avec des tanins doux et bien équilibré , et probablement à maturité .
Le 2017 est également très bien avec plus d’ampleur et de fraicheur .Mon tiercé 2016,2017 ,2018 mais le 2019 promet !
Merci à Didier , Hervé et aux caves Coste pour ces découvertes .
Hervé
Superbe atelier technique que nous avons pu réaliser sur un parcellaire « La Viallière » de Côte-Rotie situé sur un terroir micaschiste de la partie nord de l’appellation. C’est toujours aussi instructif de faire une verticale, encore plus sur une superbe appellation car une fois fixé, de manière constante, le terroir la vinification et l’élevage choisi par le vigneron pour magnifier son vin, nous pouvons alors nous intéressé au millésime.
Nous avons pu ainsi découvrir comme celui-ci s’est adapté en fonction de la maturité des raisins et du choix certainement propice de la période de vendange. Nous avons ainsi eu un 2016 à son apogée tout en harmonie même s’il a encore quelques années. Nous avons pu découvrir que des années pus fraiches, pluvieuses pouvaient donner après 10 ans des vins frais sur le fruit comme 2013 et 2014 mais également nous avons pu nous projeter sur ce que pourra devenir les années récentes comme 2017 (déjà très bien), 2018 mais surtout 2019 avec son énorme potentiel.
Merci Jean-Louis de Cave Coste pour ce superbe atelier et pour l découverte du Domaine de Bonserine
Frédéric LAGARRIGUE
Voila, on en sait un peu plus sur cette appellation relancé dans les années 50 par Mr Guigal. Entre la cote Brune au Nord et la Blonde au Sud, le Syrah fait son Oeuvre. 3% de Viognier dans la zone Nord de ce soir. Incroyable Verticale. Pour ma part, c’est vraiment dans des soirées comme celle ci que j’apprends et me perfectionne. Et avec du Cote-Rotie en plus.. De 2019 à 2013 en analysant chaque année, on y voit les climats plus ou moins froid. L’acidité plus ou moins forte. Un futur Garde ou pas. Pour ma part, 2015-2016 et 2019 furent un succès. 2014-2017-2018 on permis de faire la différence. 2013, année difficile, s’en est sortie grave au travail du domaine . Merci Encore à Didier et Hervé qui m’ont abreuvé de science et de savoir.. Topp.
OLIVIER Emmanuel
Superbe atelier Prestige en verticale Côte-Rôtie du domaine de Bonserine « La Viallière » années 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014 et 2013. Mon coup de coeur pour le 2016 suivi de très près par le 2013. En bouche, on ressent très bien le terroir volcanique (micaschiste) dans le bas de celle-ci et des arômes de fruits comme la framboise. On ressent bien le côté épicé du cépage syrah. Ce qui était intéressant, c’est que ce n’était que du parcellaire.